A la recherche d'informations [Libre :D]

Voilà, maintenant Kei était définitivement partit à l'aventure et aucun retour en arrière n'était envisageable sinon cela montrerait qu'il n'a pas réussit à faire ce qu'il avait à faire et ce serait...bête? Pas sur mais un petit peu décevant pour sa personne. Enfin, ce n'était pas le moment de penser à un possible échec mais plus à une réussite. Par exemple, trouver une information sur les Prêtres et prêtresses de Rakuen. D'après ses grands parents depuis déjà un demi-siècle on disait aussi que la place des marchés était la place des commères. Et c'était donc là que Kei allait commencer à chercher ses informations.

Il avait dormit cette nuit à l'auberge la moins cher avec petit déjeuner compris. Se tartinant quelques tranches de pains de miel, il regardait autour de lui les quelques personnes qui se trouvait au restaurant de l'établissement. Il y avait quelques elfes voyageur mais surtout des humains qui buvait quelques boissons alcoolisés en ce début de matinée.

- Comment peuvent ils....

Après avoir fini de prendre son petit déjeuner, Kei quitta sa chambre en faisant gaffe de ne rien oublier derrière lui et paya le gérant pour enfin partir de l'établissement. Aujourd'hui, c'était une belle journée ensoleillée qui s'annonçait. Marchant dans les rues jusqu'à la grande place, Kei pu remarqué qu'il n'y avait pas grand monde à cette heure. Normal en même temps, c'était le week end et même si certains étaient courageux, d'autres préféraient faire la grasse matinée.

Il arriva enfin à la grande place. Il sortit alors de son sac, des espèces de morceaux de bois qu'il relia ensemble et qui créa un étalage. Bah oui autant en faire profiter tout le monde et c'était mieux si il gagnait de l'argent pendant ses recherches. Il entreposa une vingtaine de potions de soins sur son étalage puis prit un magnétophone qui brancha à un haut parleur et qui cria avec une voix grave:

- AVANCEZ AVANCEZ MESDAMES ET MESSIEURS 30 GILDAS LA POTION A PRENDRE OU A LAISSER.

Ouch...C'était bien trop fort. Kei baissa le volume mais tout le monde avait déjà regardé en direction de son étalage de petite commerçant. Bien joué quand même, peut être que quelqu'un achèterait quelque chose.

Ce matin, William ne travaillait pas. Il n'avait pas envie de se tuer au travail, là où jamais personne ne le déterrera. C'est pourquoi il choisit cette journée comme début de congés. La fatigue l'assenait. Hier soir, il avait passé une nuit blanche à essayer de guérir un chat malade en lui attribuant les organes d'un autre chat. Comme souvent, c'était un échec, et dans ce cas de figure, il fallait euthanasier le chat original, garder le corps à l'abri dans une zone spéciale, le temps que la maladie disparaisse du corps, puis lui redonner vie grâce à quelques astuces et aux souris de laboratoires dont les chats raffolent. Hier, c'était le chat de Mizu, une fille du coin qui venait souvent voir William. (Les gamins l'aimaient bien.) Elle lui avait confié ce chat (dont William ne prit pas la peine de retenir le nom. Ça sert à rien de donner un nom à une bestiole insignifiante) parce qu'il était malade. Ce qu'elle ne savait pas, c'était que William l'avait euthanasié pour lui redonner vie dans deux jours. Donc, deux jours de vacances...

Peut-être eut-il mal choisi son jour de vacances. Ce matin là, il faisait beau, clair et sec. Heureusement, sur la Grande Place de Gloria se trouvait une petite fontaine, à l'ombre d'immenses bâtiments. C'est là que William se rendait souvent. Il s'essayait contre la fontaine et attendait. Aujourd'hui, comme souvent, il n'attendit pas très longtemps avant que des enfants ou des amis viennent lui parler de la pluie et du beau temps. Les conversations étaient généralement furtives, car tous sauf William travaillent, aujourd'hui. Alors qu'il était seul, un petit chaton de type européen grimpa sur le rebord de la fontaine, en équilibre entre l'eau et le vide, il s'avançait habilement vers William qui, plongé dans un livre de son maitre, ne le remarqua pas.

"Meow ??!"

Le griffonier tourna aussitôt les yeux vers la boule de poils en question. Un joli chaton, la fourrure en bataille, les yeux bleus clairs... Mais surtout, il n'avait pas de collier. S'il s'agissait d'un chat abandonné, rien n'empêchait William de le prendre dans son labo. Sans aucune compassion, sans aucun sourire, William glissa sa main sur la tête du chat, très câlin mais peu bavard. Il lui gratta le cou, lui caressa la joue, et voila, la bête était apprivoisée. Le chaton entrepris d'escalader le bras de William pour s'arrêter sur l'épaule. Là, il s'assit, sans trop sembler manquer d'équilibre. Au moins, William n'aurait pas à le porter jusqu'au labo, la bête le suivrait surement tant elle semblait l'aimer. Peut-être pourrait-il s'entrainer à la combinaison de deux espèces différentes, grâce à cette bestiole. William murmura au chaton;

"Ça te dit, toi, que je te combine avec un terreneuve ? J'ai des projets pour toi..."

Quels projets... Au moins, ça arrangerait le problème de l'autre vieille qui se plaint que son chien soit si méchant. Si on y implantait l'âme d'un chaton, elle laisserait surement William tranquille... *ahem* Non, faut pas penser à ça, William, c'est ton jour de vacances ! Ouais, c'est vrai. [...] William se détacha de la fontaine et entrepris une petite marche dans la grande place, où les stands du marché s'installaient lentement. Le futur terreneuve se tenait encore sur l'épaule de William, et, trop occupé à faire sa toilette, il semblait ignorer tout ce qui se passait autour de lui. Soudain, un cri fit peur au chaton qui serra ses griffes sur l'épaule de William, qui grimaça légèrement, se retenant de le balancer loin. Il se retourna vers la source du cri en question... Tiens, un marchand d'étalage, quelle surprise. Y'en avait toujours un qui faisait plus de bruit que les autres, mais généralement, c'était celui qui avait le moins de choses à vendre.

Cependant, comme il était question de potions, William s'approcha. Bien conscient qu'il n'avait pas un sous en poche, il était curieux de savoir ce que ces potions savaient faire. Loin de William l'idée de voler une potion, de toute façon, si, par le plus grand des hasards, un des produits l'intéressait, il reviendrait le lendemain, ou la semaine suivante. Notre griffonier regarda les fioles, rangées par couleurs et par tailles. N'y connaissant rien en alchimie, il lança, sans regarder le vendeur/alchimiste;

"Qu'avons nous là, s'il vous plait ?"

Oui oui, William n'y connaissait rien en alchimie ni en potions. Rien de rien, donc, il ne savait pas de quoi étaient capables ces mélanges colorés.

-Je sors.

-Bien, j’appelle l’escorte alors.

-Non, je sors seule.

-Je suis désolé votre Grandeur, mais nous ne pouvons vous laissez sortir seule, s’il vous arri…

-Assez. Et puis quoi alors ? Jusque là, j’ai pu me débrouillé seule, et cela sans vous.

-Sire Kaito… Non !

-Minou, minou

[Désolé du retard O.O]

Ou peut être pas....Oui ce n'était pas sur car ceux qui s'avançait avait l'air d'amateur et donc n'avait pas vraiment l'air d'acheteur potentiel. Pour un étalage de potion, l'acheteur potentiel est un fin connaisseur. Dès que celui ci commence à vous poser une question autre que les habituels "Qu'est ce que c'est?"...c'est qu'il compte l'acheter mais qu'il veut en savoir plus. Bien évidemment ce ne fut pas le cas d'un jeune homme, un chat sur l'épaule et qui s'arrêta devant l'étalage. Celui ci venait de demander le contenu des fioles posées sur l'étalage. Hmmm....on ne va pas mentir hein ;D.

- Alors ces fioles de potions sont toutes différentes mais ont la même fonction voyez vous. En fait on ne peut pas dire que ce soit des potions mais étant donné qu'elle sont toutes dans un état quasi-liquide on peut en conclure que ce sont des potions. Première exemple vous allez voir.

Il prit une fiole qui était dans l'étagère la plus à gauche. Il la posa à côté de lui, fouilla dans son sac et en tira un couteau. Avec le couteau en question, il s'ouvrit un peu la peau en évitant de toucher ses veines. Ensuite, il ouvrit la fiole de potion et avala cul sec le contenu de celle ci. Tout d'un coup l'égratignure qui se trouvait sur l'avant bras de Kei disparu.

- Voici le format "Total Liquide" si vous ne supporter ni grain ni pommade c'est ce qu'il vous faut. Et oui vous avez devinez les deux formats suivant.

Il prit une deuxième bouteille l'approcha à côté de lui et se rouvrit la peau avec le même couteau. Ensuite, il prit une cuillère qu'il mit dans la fiole et en tira une substance blanchâtre ressemblant à..de la pommade. Il se l'appliqua sur la peau puis rinça son bras qui était devenu totalement nu d'égratignure.

- Voici le format "Soquide" un mélange de Solide liquide qu'est la pommade à s'appliquer sur la peau et à laisser reposer trente secondes.

Enfin, il approcha la dernière fiole et se rouvrit de nouveau la peau. Là, il prit un verre d'eau et enfin, il versa un peu du contenu solide dans l'eau. Des petits granulés étaient maintenant à la surface de l'eau. Il but rapidement le contenu du verre et comme pour le premier et le second test, l'égratignure disparue.

- Vous allez me dire autant mettre l'eau directement dans la fiole, oui c'est possible mais ça devient périmé au bout de trois jours. En fait, on est obligé de prendre les granulés avec de l'eau sinon ça vous reste au travers de la gorge et le contact avec la salive fait grossir les granulés jusqu'à vous étouffés. Oui c'est assez dangereux. Donc, vous prenez quelques choses?

Bah oui autant, il n'avait pas fait toutes ses démonstrations pour rien. Entre temps une jeune fille qui n'avait pas l'air comme tout le monde, venait d'arriver devant l'étalage.

- Bonjour M'amzelle vous voulez quelque chose ou seulement ce chat vous interesse?

Il fallait faire un peu de place gentille fillette ou pas ;D et puis même si Kei était un little Gentleman il était surtout un marchand ambulant.

"Mmh mmh..."

Ohlala. Voila de bien belles potions. S'il n'avait que ces trois là, qui, pour William étaient les mêmes, ce dernier n'en aurait pas besoin. Il n'était pas du genre à trancher quelque chose par mégarde. Loin de là. Quand il tranchait une bestiole, c'était bien précis, et puis, ça ne lui servirait à rien de soigner ces bestioles si insignifiantes. En clair, les potions que présentaient là cet honnête citoyen n'étaient d'aucune utilité à un "scientifique" comme William. En revanche, pour un barbare qui passe son temps à combattre des créatures, ça pourrait avoir du succès. [...] De ce spectacle, William paraissait aussi surpris que le chaton qui reposait sur son épaule. Ce dernier semblait distrait par un tout autre évènement qui se déroulait de l'autre côté de l'étalage. Cet évènement, il faut le savoir, c'était en fait une naïve petite fille, émerveillée devant le chaton, dont William ne donnait même pas une semaine de survie.

William ne devait cependant jamais montrer sa vraie personne, vous savez, celle qui torture les chats, les chiens et les souris, afin de créer de jolies chimères. Celle qui a nourrit ses souris de laboratoire avec le corps de son défunt père. Non non non, rien de cela ne devait sortir du laboratoire. A la surface de Rakuen, dans ce monde merveilleux, William était un jeune homme tout ce qu'il y a de plus normal. Avec une morale, et qui aimait les animaux. Alors, il fallait jouer le jeu. William se retourna vers la jeune fille en question, qui semblait plus intéressée par un vulgaire chat que par les magies que nous montrait ce jeune marchand. Sans qu'aucun détail ne puisse trahir William, il pu jouer son rôle sans faute; Un sourire naïf qu'il adressa à la jeune fille, en caressant le front du chat.

"Pardon, je ne vous avait pas vu... C'est un joli chat, pas vrai ?"

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